iowagirl

On apprend tous les jours !

Mardi, je suis allée travailler un peu plus à la cabane et j'ai vu des petits poissons partout dans l'eau. Ils nageaient en cercles et certains balayaient les ronds avec leur queue.

Zarbi !

En googlant, j'ai appris que c'est comment ces poissons frayent (c'est le mot ?).

C'est le monsieur qui creuse le rond (comme l'empreinte d'un éléphant) et le balaie avec sa queue.

Madame vient poser ses oeufs (elle peut y en mettre 50.000 !) et puis elle repart.

Monsieur reste pour défendre le nid et le balayer pour que les oeufs ne collent pas définitivement au fond du nid.

D'ici de trois à cinq jours, les petits naîtront. Ils resteront dans les environs pendant quelques jours et puis ils partiront chercher leur fortune dans ce bas monde. (hein, pour eux, c'est le cas de le dire)

Mise à jour, lundi 17 h 46 :  Nous avons réussi à piéger Roscoe dans une cage. J'ai lu son bracelet. C'est un pigeon de course en provenance d'Oklahoma City qui est à 738 km d'ici. J'ai téléphoné pour avertir l'association. Leur site web dit qu'il devrait être prêt à rentrer demain s'il a été nourri et abreuvé.

Vous vouliez savoir pourquoi je n'avais pas encore commis (c'est le mot) le blog-note du jour ?

Alors, j'essplik :

Dimanche, promenade, oeuf corse, on a vu la regatta au Lac Rathbun.

Non, je n'avais pas mon appareil.

Je vois toujours des choses splendides quand je n'ai pas mon appareil sur moi.

En rentrant, j'ai décidé de tondre la pelouse.

Mince !

Crevé.

Iowaboy, qui travaillait sur les murs dans le sous-sol, m'a dépannée.

Allez, en route !

Trois passes et paf !

Crevé.

Re-belote.

Je tonds. En vitesse. La pluie menace.

Quand je vois Roscoe.

Or, Roscoe, c'est un pigeon tout blanc.

On n'a pas de pigeons.

Et je n'avais pas vu de pigeon tout blanc dans les environs.

J'enquête.

Roscoe porte deux bracelets aux pattes et des taches roses sous les ailes !

Il appartient à quelqu'un.

Il est peut-être un espion de guerre biologique.

Alors, j'essaie d'attraper Roscoe, histoire de voir ce que disent ses bracelets.

Trois tonnes de maïs plus tard, tu penses que j'avais réussi à le prendre dans une cage ?

NYET !

Et puis ma belle-soeur est arrivée à l'improviste.

Visite.

Elle part, je ressors, Roscoe est encore là.

Il commence à pleuvoir.

Le vent commence à hurler.

On était en plein orage sérieux.

Je me dis que Roscoe sera tué dans l'orage.

Eh ben...

Qui retrouvé-je ce matin, venu pour son bon breakfast et encore un foutage de gueule absolu ?

Ayeh.

Roscoe Le Pigeon

Pourquoi "Roscoe" ?

Sans doute parce que ça rime avec "Saligaud".

Alors, pour fêter le retour du soleil, je l'ai pris sur moi vendredi matin de réparer le parvis de Notre Cabane de l'Étang, un peu déstabilisé par les grandes eaux.

J'ai aussi transplanté un petit cèdre qui voulait grandir trop à côté de la cabane. J'espère qu'il survivra dans sa nouvelle place plus près de l'étang. On verra.

J'ai aussi été inspectée pendant le transport de gravier par madame Biche et son bambin, Meugnon, et monsieur Colibri, les travaux eux-mêmes étant surveillés par Libellules et Cie.

Il m'a fallu deux brouettes de gravier, trois pelles différentes, un râteau, deux heures et un break pour boire quelque chose de rafraîchissant apporté par Iowaboy.

Surtout lorsqu'on a l'impression que c'est déjà le mois de septembre !

Gla gla, mes amis !

Il fait plus chaud au sous-sol qu'au rez-de-chaussée dans la maison.

À part cela, j'ai passé une bonne journée. J'ai fait les courses, j'aime faire cela, surtout en été.

J'aime découvrir, rêver de nouvelles recettes, trouver quelque chose d'inattendu.

Tout est de saison, et donc, goûteux.

J'ai peint. J'ai joué du piano. Je compose de la musique sans paroles. J'aime cela.

Il n'y a pas eu de mauvaises nouvelles.

Il y a assez de sous dans la banque.

Personne ne m'a dit un truc désagréable.

Je n'avais absolument aucune obligation familiale ou autre.

J'ai été, tout simplement, heureuse.

Vous en avez, des journées comme cela ?

Avec l'aimable participation de votre iowagriculteur préféré...Iowaboy ! J'aurais  mis une autre musique, mais vous n'aurez pas entendu la pluie, les oiseaux, le camion, les cochons, et la réplique de la vedette à la fin : "That's all right!" (Ça va, hein ?)

Cinéma vérité telle qu'on l'aime, n'est-ce pas ?