J'ai repeint les murs, le plafond et le plancher.
Il n'y a que vous qui manquez !
P.-S. : N'oubliez pas vos fringues pour aider avec les travaux de la ferme...
Pendant que je tonds, je résouds tous les problèmes de l'univers. En trois heures, c'est pas rien.
Aujourd'hui, je devais faire plus court, je n'avais qu'encore un tiers à terminer.
Maintenant que les hirondelles sont de retour, elles me suivent parce que la machine relève tout plein d'insectes délicieuses.
Et puis, zoum !
L'une rattrape un joli papillon.
Je m'indigne !
Héo, l'oiseau !!!
Tu manges toutes les mouches et les moustiques que tu veux, mais pas de papillon, tu m'entends ?
De l'autre part, c'était juste un papillon ordinaire, peut-être un qui aurait pondu ses oeufs dans le maïs ou le chou où d'autres choses importantes que les chenilles aiment manger.
Car après tout, toute cette beauté du papillon vient du dépens d'une végétation innocente...
D'un coup, je disculpe ma copine l'hirondelle.
Mais est-ce que c'est parce que je suis bonne juge, ou parce que la coupable est mon amie et très belle ?
Une Non-Coupable
Photo par iowagirl, mai 2008
Fwinklepops (né Beirut Lebanon) est un chat correct. À part une petite faiblesse pour le pain oublié sur le comptoir, il respecte tous les règlements de l'iowamaison et nous apporte de temps à autre une grosse souris comme sa contribution personnelle au pensionnat.
Mais hors la maison, c'est la claw (griffe) et la bannière !
Déjà qu'il doit partir par la Rutie Door (porte à Rutie) pour éviter mesdames Conga et Duchess, toujours stationnées devant l'autre, d'accord, mais maintenant, les matous des alentours (des malentours, me chuchote monsieur Pops) lui cherchent noise.
Il y en a deux : un gros gris aux oreilles rabattues, aka Bouddha Kitty, et depuis deux ou trois jours, un petit noir et poilu, que je viens de baptiser "Fluffy Bomb" (la bombe pelucheuse).
Or, lundi soir, la crise !1
J'entends crier mon Pops - un cri terrible. William Wallace n'a jamais crié comme cela, même pendant qu'on l'étripait, non. Le message était clair...on tuait Fwink Fwink !
Donc, je sors.
Je fais le tour du buisson d'où sort le son.
Rien.
Je crie.
"Hey !"
Rien.
"Rutie!"
Rien.
Je frappe dans les mains. Lui saura que ce n'est pas un applaudissement.
Et puis je vois.
En regardant vers le ciel, je vois deux chats noirs dans le grand épicéa bleu, mon Zootie et le petit Fluffy Bomb.
En dépit du fait que Rutie est deux fois plus grand que ce malfrat de F.B., c'est vraiment lui qui avait le dessous dans la situation, bien qu'il se trouvât sur une branche bien au-dessus de celle de son attaqueur.
Je crie.
Rien.
Je jette quelques cailloux.
Rien.
Je rentre dans la maison, je descends au sous-sol et je ramène la petite bouteille-pistolet qui sert à asperger mes vêtements avant de les repasser.
Je ressors.
Je préviens, comme dans tous les bons feuilletons :
« Haut les pattes, Fluffy Bomb !! »
Et puis je tire !
Pan ! Pan ! Pan !
Succès.
Monsieur Bomb reçoit le message, nous fichant rapidos le camp, et Rutie descend paisiblement, comme si rien n'y était.
Je me demande quand même si l'on devra consulter un kitty-psy.
Il se peut que mon bambin souffre d'un trouble de stress post-traumatique.
Tiens, je vais laisser un pain sur le comptoir, histoire de voir s'il a encore retrouvé son équilibre habituel.
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1 On notera mon emploi habile de l'indicatif au présent lors de la narration afin de rendre l'action plus immédiate...
Lundi, je tondais le gazon. Il faisait 34°C dans l'ombre. J'avais chaud. J'ai éteint la machine et je suis allée me baigner dans l'étang. Vers la surface, l'eau était même un peu trop chaude, mais vers mes pieds, froide et rafraichissante...les premières brassées de la saison et un petit baptême l'ont rendu officiel : on peut à partir de désormais, nager chez moi ! Le record pour la première trempette de la saison est le 16 mai, mais je me contente bien d'un 24 mai...Allez, le dernier dans l'eau est un oeuf pourri, comme on dit chez moi (Last one in's a rotten egg) !
Photo par Iowaboy
On se promenait un peu dimanche dans l'après-midi et dans un magasin d'antiquités, j'ai vu un chapeau adorable et Iowaboy a décidé de me l'offrir.
La vendeuse lui a dit que je pouvais le porter chez Macdo.
J'ai horreur des jalouses déclassées, pas vous ?
Je l'ai entendu chanter à la fenêtre au moment même où je venais de terminer la peinture des murs et du plafond de la chambre d'invités (mais je ne sais pas encore quand je ferai le plancher, oui, c'est en bois peint).
Qui est de retour ?
Monsieur Roitelet !
Ouais !
Nous l'adorons.
Comme papa, il est nec plus attentif, nous avons pu observer une famille de près pendant un été il y a quelques années. Papa a construit le nid et puis a fait la cour à Maman dans sa belle voix.
Pendant que maman faisait du tricot sur son nid, Papa faisait le ménage et lui apportait à manger, et chaque soir avant d'aller coucher dehors, il lui chantait une belle chanson.
Quand les enfants sont arrivés...craquants...il aidait maman avec les repas ET le ménage.
Il est petit, mais un sacré brave homme.
Qu'est-ce que je suis contente, monsieur Roitelet est de retour !!!
Merci à www.sialis.org pour l'image.
Pour l'entendre chanter, bavarder et gronder, cliquez ici.
Jeudi, le monsieur est passé pour certifier qu'on sera remboursé à 75 % si la récolte est misérable.
On a eu presque 20 pouces de pluie depuis qu'on a planté le maïs au mois d'avril, et plusieurs plantes se sont noyées.
Je suis contre l'idée de tout refaire. Je pense que c'est plus sensé d'assumer la perte.
Mais c'est Iowaboy qui décidera définitivement.
En attendant...
Cet oiseau a volé autour du monde ! Et c'est l'amie MAP qui m'a régalée et je partage avec vous !
Et voici les paroles, tout naturellement, en égyptien, anglais (depuis une page Facebook)
et en français (le mien, au moins) :
فاكهاني وبحب الفاكهه
I am a fruit trader/grower and I love fruits
Je suis marchand de fruits et j'adore les fruits
وبموت في الموز والمانجه
I’d die for bananas and mangoes
Je mourrais pour des bananes et des mangues
بصراحه عل الفاكهه بغير
Honestly, I care for fruits
Vraiment, je tiens aux fruits
وببيع واشتري بضمير
And I trade with them in good conscience
Et je les vends en bonne conscience
العنب العنب العنب
The grapes, the grapes, the grapes
Les raisins, les raisins, les raisins
احمر واصفر
Red and yellow
Rouges et jaunes
احمر وزي اللوز
Red and similar to almonds (in crunchiness)
Rouges et croquants comme des amandes
واطعم يا ناس م الموز
And tastier than bananas, folks
Et plus savoureux que des bananes, mes amis
احمر وزي اللوز
Red and similar to almonds
Rouges et croquants comme des amandes
واطعم كمان من الموز
And tastier than almonds, too
Et plus savoureux que des amandes, qui plus est
هاهاها
Hahahahaha
ووووووووو
Wow wow wow
البلح البلح البلح
The dates, the dates, the dates
Les dattes, les dattes, les dattes
احمر واسمر
Red and black
Rouges et noires
زغلول زغلول زغلول
Tender, tender, tender (comparable to a spring chick in tenderness)
Tendres, tendres, tendres (comme un poulet printannier)
احمر وطعمه خطير
Red with a serious taste
Rouges et d'un goût sérieux
صغير يا ناس وكبير
Of sizes big and small
De taille grande et petite
البلح البلح البلح
The dates the dates, the dates
Les dattes, les dattes, les dattes
CHORUS:
جبلي العنب يما
Mother, he brought me some grapes
Maman, il m'a apporté des raisins
قطفلي حبو اللي استوى
Of which he picked the ripe bunches
Dont il a cueilli les grappes mures
شلت العنب يما
Mother, I held the grapes (guardingly)
Maman, je tenais les raisins (pour les protéger)
يا خوفي عليه من الهوى
Afraid of what the wind might do to them
J'avais peur de ce que le vent pourrait leur faire
Ma maison a beaucoup de charme. Je peux alors lui pardonner ses fenêtres meurtrières ! Dans deux jours, j'ai réussi à en nettoyer quatre au premier étage. Sur huit, cela me fait encore de l'aventure, si j'y survis !
Voyez-vous, la maison a été construite avant l'invention de Pella Windows (fabriquées en Iowa et ailleurs) et qui sont le rêve de tout milliardaire qui puisse se les offrir. Pour nous autres, il y a des "storm windows".
Je vous essplique...
Ici dans le Mid-West, nous avons beaucoup d'insectes. Beaucoup. Beaucoup plus qu'en Europe, mais moins que dans la jungle de l'Amazone. Mais assez. Surtout des mouches et des moustiques.
Bon, pas de problème, on invente At-HOUSE, Port-HOUSE et DARN-ta-gnon, à savoir des MOUSTIQUAIRES !
Du génie ! Ils laissent passer l'air, mais pas les bestioles volantes.
Parfait !
Sauf que bon, en été, il y a de la pluie battante, qui entre, elle aussi, par les fenêtres, si celles-ci ne sont pas bien fermées. D'où l'idée brillante d'inventer encore quatre verres (hips) pour encadrer le moustiquaire et qui servent à fermer la fenêtre...
C'était certainement un homme qui a inventé cela. Un homme qui ne faisait pas ses propres carreaux.
Bref : quand je souhaite nettoyer mes fenêtres, c'est la croix et la bannière. La guerre et la paix. Lagarde et Michard...
Non, finalement, c'est très simple.
Pour chaque fenêtre, j'ai huit surfaces à nettoyer.
D'abord, je spountze le côté intérieur. Fastoche.
Puis, je dois enlever la fenêtre qui se trouve à l'extérieur depuis l'intérieur. Okay, bon, j'y suis.
Puis, je dois spountzer le bas de l'extérieur - j'ai maîtrisé cet art, je relève la partie et vous me verriez le pouce sur la gachette ! Spouing ! Spouing !
Puis, je me contorte pour essuyer l'extérieur du bas que je relève en passant ma main et mon bras par-dessous. Quasimodo en serait fier !!!
Tout en faisant attention que le tout ne retombe pas sur mon bras. C'est pas pour rien qu'on les appelle les fenêtres guillotines.
Pour nettoyer le haut qui reste en haut, j'ouvre la fenêtre à côté et je passe ma tête, ma torse et mon bras pour essuyer. J'ai le bras long, oui, mes ex-élèves peuvent vous le raconter, mais pas à ce point-là. Alors, pour la dernière passe de Sopalin (je vous ai dit qu'il faut environ un demi-rouleau pour chaque opération ?). je fourre le morceau dans le bâton de mon aspirateur.
Pour les autres parties, fastoche, je les démonte et les lave à l'intérieur.
Pourquoi est-ce que je n'utilise pas une échelle pour les laver de l'extérieur ?
Je n'en ai pas qui soit assez haute !
Et louer un hélico, c'est drôlement cher !
Mardi, nettoyage à donf de la chambre des invités (et demain, je commence la peinture dudit nid), un peu de tonte (fut tondaison, eh eh !), et mon premier texte de l'été écrit pour Kaléïdoplumes, où il fallait écrire un texte à la manière de Frédéric Dard, aka San-Antonio. J'en ai lu mon premier (et mon seul) il y a 5 ansj; j'avoue que je suis très contente de mon résultat. Et donc, je le partage avec vous :
T'ES QUE SAS
par Iowagirl
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