15 janvier 2009
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Un vent féroce du nord-ouest a rendu le trajet aux cours mercredi matin très intéressant, à moins dire, et à deux ou trois reprises, je me sentais un peu comme Robert Falcon Scott, l'explorateur voué à l'échec mortel au Pôle Sud.
Vous riez, mais la neige battait tellement que je ne voyais plus rien plusieurs fois. En anglais, cela s'appelle un "white-out".
Mais bon, j'y suis arrivée, j'ai fait cours et à l'heure de rentrer, ça ventait un peu moins fort, mais avec la température réelle à -16°C, cela a fait que la temperature qu'on apercevait sur la peau (ze wind chill) était à -29°C. Alors, oui, je me sentais bien comme le commandant Scott, surtout lorsqu'il devait sortir de sa tente pour faire pipi.
En dépit de tout cela, j'ai dû m'arrêter au supermarché pour acheter quelques provisions.
Vous savez peut-être que certains supermarchés américains ont des employés qui mettent vos achats dans des sacs et qui ensuite portent ces sacs jusqu'à votre voiture, n'est-ce pas ? Or, ce n'est pas le meilleur boulot du monde, mais les jours comme aujourd'hui, où il faut continuellement sortir, c'est pas la joie ! Bon, j'ai toujours aimé le gars qui m'aidait aujourd'hui, surtout parce qu'il veut toujours causer un peu en travaillant.
Aujourd'hui, c'était pareil, il ne perdait pas courage dans le glagla. En sortant du magasin (pour rentrer dans le froidissime), il m'adresse la parole :
-- Et comment allez-vous, madame, lors de ce beau jour iowanien par excellence ?
J'ai répondu que j'allais bien mais que le vent était un tantinet trop frisquet pour mon goût.
-- Bah, pas de problème, a-t-il répondu. On dit que demain il fera un peu moins chaud, quand même !
Alors là, il le disait comme si nous étions en plein été sous un soleil impitoyable où nous mourions de la chaleur.
C'était plus fort que moi et j'ai commencé à rire ! Le pauvre monsieur garé à côté de moi a dû attendre une minute de plus afin de pouvoir partir (ma portière ouverte bloquait sa sortie) parce que je riais tant de ce qu'avait dit ce gentil petit carryout-boy, qui est, décidément, à partir de désormais, mon favori définitif
Vous riez, mais la neige battait tellement que je ne voyais plus rien plusieurs fois. En anglais, cela s'appelle un "white-out".
Mais bon, j'y suis arrivée, j'ai fait cours et à l'heure de rentrer, ça ventait un peu moins fort, mais avec la température réelle à -16°C, cela a fait que la temperature qu'on apercevait sur la peau (ze wind chill) était à -29°C. Alors, oui, je me sentais bien comme le commandant Scott, surtout lorsqu'il devait sortir de sa tente pour faire pipi.
En dépit de tout cela, j'ai dû m'arrêter au supermarché pour acheter quelques provisions.
Vous savez peut-être que certains supermarchés américains ont des employés qui mettent vos achats dans des sacs et qui ensuite portent ces sacs jusqu'à votre voiture, n'est-ce pas ? Or, ce n'est pas le meilleur boulot du monde, mais les jours comme aujourd'hui, où il faut continuellement sortir, c'est pas la joie ! Bon, j'ai toujours aimé le gars qui m'aidait aujourd'hui, surtout parce qu'il veut toujours causer un peu en travaillant.
Aujourd'hui, c'était pareil, il ne perdait pas courage dans le glagla. En sortant du magasin (pour rentrer dans le froidissime), il m'adresse la parole :
-- Et comment allez-vous, madame, lors de ce beau jour iowanien par excellence ?
J'ai répondu que j'allais bien mais que le vent était un tantinet trop frisquet pour mon goût.
-- Bah, pas de problème, a-t-il répondu. On dit que demain il fera un peu moins chaud, quand même !
Alors là, il le disait comme si nous étions en plein été sous un soleil impitoyable où nous mourions de la chaleur.
C'était plus fort que moi et j'ai commencé à rire ! Le pauvre monsieur garé à côté de moi a dû attendre une minute de plus afin de pouvoir partir (ma portière ouverte bloquait sa sortie) parce que je riais tant de ce qu'avait dit ce gentil petit carryout-boy, qui est, décidément, à partir de désormais, mon favori définitif