7 janvier 2009
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23:56
On apprend tous les jours, moi, surtout !
Ce matin, je lisais avec les élèves de deuxième année un truc en français sur les coupes de cheveux, et, juste par coïncidence, je leur avais préparé un petit exercice de lecture où j'avais imprimé une page internet avec, en vrac, littéralement des centaines de mots pour les coupes de cheveux. Elles y jetaient rapidement un oeil sur la page pour relever des bribes et des morceaux (en anglais, cela s'appelle "scanning") et l'une d'entre elles a dit « Ah tiens, ils disent "emo" en français juste comme nous en anglais ! »
- Ah bon ? Mais qu'est-ce ? ai-je demandé. Je n'avais vraiment aucune idée de quoi il s'agissait. De leurs explications, j'ai compris que c'était un peu du gothique (noir, piercings) et du punk (couleurs, piercings) réchauffés.
C'est là quand tu sais que tu es vieille, quand tu as connu les origines d'une « nouvelle » tendance.
Je leur ai demandé s'il y avait des étudiants « emo » à la fac et elles ont répondu que non, que c'est en principe un truc pour les adolescents immatures, et que les gens qui vont à l'université n'ont pas besoin de se faire du drame comme cela, ni à ressembler à des mangas.
Elles sont souvent drôles comme ça, mes élèves. Je les adore.
Ce matin, je lisais avec les élèves de deuxième année un truc en français sur les coupes de cheveux, et, juste par coïncidence, je leur avais préparé un petit exercice de lecture où j'avais imprimé une page internet avec, en vrac, littéralement des centaines de mots pour les coupes de cheveux. Elles y jetaient rapidement un oeil sur la page pour relever des bribes et des morceaux (en anglais, cela s'appelle "scanning") et l'une d'entre elles a dit « Ah tiens, ils disent "emo" en français juste comme nous en anglais ! »
- Ah bon ? Mais qu'est-ce ? ai-je demandé. Je n'avais vraiment aucune idée de quoi il s'agissait. De leurs explications, j'ai compris que c'était un peu du gothique (noir, piercings) et du punk (couleurs, piercings) réchauffés.
C'est là quand tu sais que tu es vieille, quand tu as connu les origines d'une « nouvelle » tendance.
Je leur ai demandé s'il y avait des étudiants « emo » à la fac et elles ont répondu que non, que c'est en principe un truc pour les adolescents immatures, et que les gens qui vont à l'université n'ont pas besoin de se faire du drame comme cela, ni à ressembler à des mangas.
Elles sont souvent drôles comme ça, mes élèves. Je les adore.