Un jour glorieux ici dimanche, alors, j'ai pu conserver huit litres de poires de mon poirier.
Au plein milieu des épluchages, me suis entaillé profondément le pouce gauche, tellement que j'avais peur de regarder (moi et le sang on ne se supporte pas, je vous le dis). Alors, j'ai pris un torchon, l'ai enroulé autour dudit pouce sinistré, l'ai tenu dans l'air au dessus de ma tête et suis allée à la recherche de mon secouriste bien-aimé, votre ami Iowaboy.
Et pensez-vous que j'ai pu le retrouver ?
Ben non.
Alors, après une vingtaine de minutes de marche avec la main en l'air comme je ne sais pas quoi (j'avoue que maintenant, je trouve cela drôle, mais dimanche après-midi, j'étais furax de chez furibarde !), j'ai admis ma defaite et suis rentrée à la maison.
Après encore quelques minutes de trépidation, j'ai osé regarder mon pauvre petit gros doigt après avoir vérifié que le torchon-tourniquet n'était pas tragiquement trempé de mon sang...
...j'ai vu en effet que je n'avais pas amputé le pouce, que la coupure était importante mais pas fatale, et j'y ai mis plusieurs pansements parce qu'il fallait terminer la préparation des poires avant de les mettre dans leurs bocaux avec du sirop léger et les passer au bain bouillant pour trente minutes.
Certaines années, les poires rosissent quand je les mets en conserves. Cette année, si elles sont de cette couleur, ce serait sans doute signe de la honte de ne pas avoir été plus dociles sous mes mains.
Et puis heureusement aussi que je ne sois pas morte accidentalement avant d'avoir pu souhaiter un excellent anniversaire à mon chimiste préféré au monde, Sieur Walrus.
Alors, Happy Birthday, très cher compatriote d'honneur et souffrant au pouce lui aussi, le pauvre !
Merci à Google Images pour l'image - mais comment savaient-ils
que c'était l'anniversaire du sieur Walrus ???