14 août 2008
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Pardon my French! (comme on dit en anglais si l'on dit un gros mot) Bon, je ne suis pas âgiste pour deux sous, mais, franchement, il faut prohiber le permis de conduire aux centenaires !
Non mais, mardi, j'ai failli me faire tuer par Papy le Moko !! J'étais à Bloomfield pour poster le prix de MAP (voui, j'ai pris un de ces retards ! Sorry, MAP, mais c'est enfin parti). Il pleuvait des chats et des chiens, comme on dit en anglais (It was raining cats and dogs!.) J'attendais de traverser la rue, et vous pensez qu'on me laisserait passer ? Noooooooooooon ! Donc, j'étais là, trempée comme une soupe, comme on dit en français, et je vois venir Papy le Moko dans sa gigantesque ouature de vieillard. Il ralentit. Chouettos, il va me laisser traverser ! Ah non, ah non, attention, il s'approchait de plus en plus près de la courbe ! Ouate, mais il allait m'arroser, le vieux vioque ! Ah non, ah non, il voulait garer aussi près de la porte de la Poste que possible. Donc, si cela voulait dire sur le gazon, exact, et s'il fallait m'écraser, il allait se faire une raison (comme on dit en français). Moi, j'ai vu la mort aujourd'hui, c'était un vieux qui avait au moins 127 ans au volant qui marmonnait à sa compagne « Ouate, Mildred, quelle piétonne habillée en rouge ? Je n'ai rien vu, moi ! Il pleut comme une vache qui pisse sur une pierre plate » comme on a dit en anglais à Bloomfield un mardi après-midi lorsqu'on essaie d'écraser une piétonne qui semble être en train de vous traiter de crétin.
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8 août 2008
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5 août 2008
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Aux Huesses, les temps sont durs. Iowaboy et moi avions parlé d'aller dans le Montana, revisiter Glacier Park et faire une randonnée qui nous ramènerait jusqu'à Lake Lincoln dans les Rocheuses, mais avec le prix d'essence, des billets d'avion, et sans parler de celui du maïs, nous sommes obligés de repenser le luxe de voyager cette année. Et nous ne sommes pas les seuls, il y a même un mot pour cela maintenant : c'est le "stay-cation". Au lieu de "va-cation" (vacances), "stay" veut dire "rester". Pas de problème, j'ai grandi pauvre, c'est bon pour l'imagination. Alors, cet été, un verre sur la véranda, c'est un coup au bistro européen ; une petite natation à l'étang, c'est sur la plage à Jamaïque ; un parcours en voiture, c'est un safari du MidWest et ainsi de suite ! Par exemple, hier, j'ai parcouru les jungles de l'Amazone en allant chercher le courrier.
OH ! Attention à cet anaconda derrière vous ! OH !
Allez, je file, j'ai un petit breakfast chez Tiffany qui m'attend...
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26 juillet 2008
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Pour Mariev, qui écrit drôlement bien en anglais !!! Et son français, c'est pas mal non plus... c'est fou le nombre de gens que je connais qui parlent si bien le français ! Époustouflant !!! Allez, cette chanson de John Denver, je vous donne les paroles et une traduc pour ceux qui s'y intéressent...pour les autres, il y a quelques jolies images...
Saturdays, holidays, easy afternoons,
lazy days, summer days, nothing much to do.
Rainy days are better days for hanging out inside.
Rainy days and city ways make me want to hide
someplace cool and green and shady.
Find yourself a piece of grassy ground, lay down close your eyes.
Find yourself and maybe lose yourself while your free spirit flies.
August skies, and lullabies, promises to keep,
dandelions and twisting vines, clover at your feet.
Memories of aspen leaves trembling on the wind,
honey bees and fantasies, where to start again,
someplace cool and green and shady. Cool and green and shady.
Cool and green and shady. Cool and green and shady.
Les samedis, les fêtes, les après-midis peinards
des jours paresseux, des jours d'été, pas grand-chose à faire
Les jours de pluie sont les meilleurs jours pour traîner à la maison
Des jours pluvieux et des manières de la ville me donnent envie de me cacher
quelque part où c'est frais et vert et ombragé
Trouve-toi un bout de terrain herbeux, allonge-toi et ferme tes yeux
Trouve toi-même et peut-être perds toi-même
pendant que ton esprit libre s'envole
Les ciels d'août et les berceuses et les promesses à tenir
les pissenlits, les lianes ondulantes, du trèfle à tes pieds
Les souvenirs des feuilles d'aspen qui tremblent sur le vent
des abeilles et des fantasmes, où recommencer,
quelque part de frais, de vert, d'ombragé
frais, vert, ombragé
frais, vert, ombragé
En Iowa, par exemple...
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21 juillet 2008
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I. Les ratons-laveurs m'ont enfin cassé toutes les mangeoires pour les oiseaux, sauf celle pour les colibris.
II. Hier, je regardais les petits poissons chassés par les grands poissons et ceux-là qui mangeaient encore des poissons plus petits qu'eux, qui eux mangeaient beaucoup d'insectes, mais pas celles qui me piquaient.
III. Ce matin sur le trottoir devant la maison, un petit estomac anonyme et des taches de sang sur le béton. La victime n'a pas eu le temps de gribouiller « Chaton m'a tuer... »
IV. J'ai rempli la mangeoire des colibris. Dedans, mortes, des douzaines de fourmis gloutonnes et paresseuses qui ont voulu profiter du surplus de nectar gratuit.
V. Après toutes les inondations terribles, nous revoici en manque de pluie.
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20 juillet 2008
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Pas besoin de rideaux sur les fenêtres dans la salle de bains.
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19 juillet 2008
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J'avais toute intention de vous raconter le film que j'ai vu -- Mamma Mia ! (ahlalala, courez le voir !!! c'est extraordinaire, surtout si vous vous souvenez des années quatre-vingts) -- mais j'ai eu une autre aventure plus intéressante.
Je sors du film et hop ! Une crevaison. Très à plat, le pneu, au contraire de ma copine d'été. J'ouvre le capot pour sortir mon "beignet" comme on dit (un petit "doughnut") et spoooooooooooooousche ! Il commence à dracher, comme on dit en Belgique. Je vous ai dit que je suis Belge d'honneur ? Non ? Bon, alors, un jour je vous le raconterai, une fois.
Alors, j'attends que l'averse passe, et puis je redescends de la voiture. Il pleut toujours, mais gentiment. Correctement. Et comme je ne suis pas faite de sucre, je ne risquais pas de fondre.
Bon, cric en place, j'enlève l'enjoliveur. Je m'attaque aux boulons.
Uaaaaaaaaaargh ! Unnnnnnnnnnnnnnnnnngh ! Aaaaaaaaaaaarrrrrrrough !
Rien.
Arrive le jeune homme.
Qui me change le tout en moins de cinq minutes. Dans la pluie. Salissant ses mains. Bousillant ses lunettes. Faisant tremper sa jolie chemise. Un jeune homme qui m'explique que vraiment, j'avais mis trop haut le cric. Et dans la mauvaise position. Mais gentiment. Si gentiment.
Je lui ai offert vingt dollars. Il a refusé. J'ai dit, mais tiens, prenez-les pour votre église, pour votre charité favorite. Amenez votre copine au ciné.
Non, non, non, non, et non.
Tout ce qu'il voulait, c'était que j'aide une autre personne dans le besoin.
Alors à moi d'aider quelqu'un d'autre. Dans le besoin.
J'ai laissé passer un monsieur avant moi dans la queue à la caisse au super.
J'espère que cela comptera jusqu'à ce que je trouve quelqu'un d'autre.
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18 juillet 2008
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Je voulais vous présenter ma bonne copine d'été avec qui je passe souvent l'après-midi. Quand je suis avec elle, j'ai l'impression de faire très star. Elle s'appelle Annie J. Annie J. Radeau. Pardon ? Arrête mon cinéma ??? Oui, bon, d'accord, je sors.
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16 juillet 2008
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Le maïs se sentait un peu beaucoup négligé dans ces chroniques iowaniennes, alors, aujourd'hui, je vous ferai la visite d'un champs de maïs. Attention à la marche, et suivez le guide... L
'entrée. À votre gauche, du maïs. À votre droite, du maïs. Derrière vous, du maïs. Et juste devant, oui, vous l'avez deviné - z'êtes forts ! - du maïs. Oui, vous voyez bien que les plantes dépassent les six pieds de hauteur. Elles sont juste sur le point de former leurs tassels, c'est ainsi que nous appelons l'organe mâle de la plante en anglais. L'organe femelle se trouve dans les épis. Pardon ? Mais non, Madame, il n'y a rien de louche à parler du sexe d'une plante, tout le monde en a ! Mais non, Madame, je ne suis pas une pervertie ! Une tordue ? Non plus ! Non, Madame, je suis désolée, je ne peux pas vous rembourser les frais d'entrée. Non, je doute très fort que votre lardon soit traumatisé pour toujours à apprendre que ces plantes peuvent avoir des organes sexuels ! Et que parfois, on doit les castrer afin d'avoir des sémences... Pardon ? Ah bon ? Alors, tant pis !!! Allez, au revoir à vous aussi, Madame !
Bien ! Où étions-nous ? Ah, oui, tout droit, sur votre gauche, du maïs et là, juste devant vous...
Avez-vous des questions ? Non ? Nous terminons alors notre visite. Nous savons bien que vous aviez votre choix des champs de maïs à visiter, merci d'avoir choisi le nôtre. Bonne journée, à bientôt, et n'oubliez pas le guide...
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15 juillet 2008
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...il y des moments où l'on se demande ce qui va se produire! J'ai pris cette photo dans l'après-midi de mardi de la semaine dernière, la nuit où nous avons eu 2,6 pouces de pluie et les voisins à 3 km au nord de chez nous en ont eu 6 pouces !!! (environ 15 cm) Leur champ de soja (déjà très en retard) n'était qu'un grand lac le lendemain.
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