Samedi, j'ai vu Sebarjo, enfin de retour du Tour de France !
Oui ! Quel pot !
Et son ami Joe Krapov, qui voulait bien nous payer un pot !
Samedi, j'ai vu Sebarjo, enfin de retour du Tour de France !
Oui ! Quel pot !
Et son ami Joe Krapov, qui voulait bien nous payer un pot !
Vendredi soir, F et E sont venus pour dîner et pour nous raconter leur voyage en Russie. Au menu, salade des légumes ; suprêmes de volaille au citron et romarin (j'ai inventé) ; pommes de terre rôties à l'ail ; haricots verts ; cheesecake avec framboises ; le tout arrosé d'un simple sauvignon blanc californien.
On s'est bien amusés, c'est toujours le cas avec eux.
Okay, j'ai eu assez de chagrin ces derniers jours, c'est fini.
Pour lui souhaiter adieu, je vous offre une traduction des paroles de la chanson irlandaise que vous pouvez écouter en cliquant à droite sous le coup d'iowacoeur :
Je voudrais être sur la colline là-bas
C'est là où je me mettrais pour en pleurer un lot
Et chaque larme ferait tourner un moulin
Is go dté tú mo mhuirnín slán
(et que tu partes sain et sauf, mon cher)
Pars, pars, pars mon amour
Pars doucement et en paix
Va à la porte, et fuis avec moi
Et que tu partes sain et sauf, mon cher
Je vendrai ma quenouille, je vendrai ma bobine
Je vendrai le seul rouet que j'ai
Pour acheter à mon amour une épée d'acier
Et que tu partes sain et sauf, mon cher
Je teindrai mes jupons, je les teindrai en rouge
Et autour du port, je mendierai mon pain
Jusqu'à ce que mes parents souhaitent ma mort
Et que tu partes sain et sauf, mon cher
Je souhaite, je souhaite, je souhate, en vain,
Je souhaite avoir encore mon coeur
Et je pense, en vain, que je ne m'en plaindrais pas
Et que tu partes sain et sauf, mon cher
Et maintenant, mon amour est parti en France
Pour faire que sa fortune avance
S'il revient, ce sera par hasard
Et que tu partes sain et sauf, mon cher
[Merci à Wikipedia pour les paroles en anglais que j'ai traduites]
Le 3 août 2010, j'ai plongé dans l'eau pour la première fois !
Okay, précisons, j'ai sauté du bout du dock qui donne sur l'iowa-étang pour la première fois ! Et la deuxième !
C'est dingue comme j'avais peur, comme une gamine, mais bon, c'est comme ça, on ne change pas.
Alors, iowaboy a apporté une chaise (en plastique) et j'ai sauté de la chaise dans l'eau, plusieurs fois, jusqu'à ce que je sois au même niveau que le dock et puis j'ai dit « Okay, je peux faire ça » et je l'ai fait.
Et après j'ai pleuré comme une idiote, surtout pour la patience de mon homme à moi que j'ai.
L'autre jour, j'étais traumatisée par une scène horrible dans un magasin en ville.
Non, ce n'était pas un accident.
Ce n'était pas un crime.
C'était pire, bien pire.
Tellement, que je ne peux pas vous dire ce que c'était, je ne peux que vous donner un lien...ici.
Mais c'est affreux, n'est-ce pas ?
À chaque fois que je fais les courses toute seule et je vois de jolies fleurs, Iowaboy m'envoie un message télépathique qui dit « Vas-y, ma chérie, je veux bien te les offrir ! »
C'est incroyable, il ne se trompe jamais !
Le ciel du soir, samedi, le 24 juillet 2010
Et dimanche, journée parfaite. J'ai nagé, pêché, mangé du poisson, re-nagé, lu Rosshalde par Hermann Hesse (en anglais...le livre n'est pas très long), re-nagé, et Iowaboy m'a rejointe pour aller nager et jouer dans l'eau. La journée était claire, pas humide, assez douce en température...une de ces rares journées qui vous feraient presque croire au Paradis...bien que le Paradis soit ici, sur la terre. Pas tous les jours, non, mais un jour comme dimanche, oui, oh oui !
Je vous aurais fait une traduc' des paroles,
mais je cale sur le premier.
La langue française
n'a pas d'équivalent pour
"Groovin'".
Ahlalalala, je déteste quand ça arrive.
Okay, lundi, j'étais au petit supermarché en ville où je fais des courses depuis longtemps.
Je suis sympa, j'attends patiemment, je souris à la caissière, je leur dis quand il y a des problèmes qu'ils devraient régler, je suis tombée une fois dans leur parking sans jamais avoir porté plainte...
Par contre, eux, ils m'ont de temps à autre vendu du poulet pourri, du pain moisi, du lait suspect...parfois, je ne le rends pas, cela ferait presque 70 km...et le prix de l'essence, parfois, c'est mieux d'oublier cela.
Mais lundi, c'était pas mon jour.
J'avais un billet de cent dollars.
Déjà, on n'aime pas ça.
On sort le feutre magique pour s'assurer que c'est pas du faux.
Oui, je comprends, mais dans toutes nos transactions, ce n'est pas moi qui ai parfois menti...
Lundi, la caissière ne savait pas correctement compter ma monnaie car il y avait un problème avec sa caisse.
Je lui ai demandé de le refaire, et puis je lui ai expliqué pourquoi elle ne le faisait pas correctement.
À chaque billet de vingt, elle comptait dix-et-dix au lieu de vingt (donc elle disait "dix, vingt, trente" en me donnant un seul billet de vingt, au lieu d'annoncer le comptant correct... "dix, trente").
Elle était furieuse.
Quand je lui ai dit merci, elle a poussé un gros soupir et a tourné le dos.
Non, ce n'était pas une jeune, elle a plus ou moins mon âge.
Et je suis rentrée, malheureuse.