iowagirl

Il fallait que je parle pour le peuple d'Iowa : Nous ne sommes pas tous des cons.

Non, pas tous.

Non, en dépit de ce que vous avez pu lire ici, non, je vous assure !

Et surtout, quels que soient les résultats des caucuses républicains.

(moi, je suis démocrate, alors cela ne me regarde pas, je suis excusée, je suis moins conne que les autres cons, hein ?)

Bon, il fallait juste que je dise...

Ce pouf (pardon aux poufs respectables, je ne trouvais pas un mot assez bas pour le décrire)  refoulé de Rick Santorum, on dit en ce moment qu'il finira peut-être parmi les premiers trois.

Cela se peut très bien.

L'homme est un crétin total.

Par exemple, lundi, il a dit qu'il veut bannir la contraception et la sodomie.

L'ignorant doit ne pas savoir ce que cela veut dire en anglais.

La loi définit la sodomie comme tout contact sexuel qui n'est pas strictement limité à...eum...les c*ns .

Alors, comme il faudrait être très con afin de voter pour lui...

Eh oui...

Ceux qui le choisissent se condamnent au célibat.

Mais bon...

C'est peut-être mieux ainsi.

Si vous voulez voir sa bassesse, cliquez ici : c'est un portrait de lui habillé comme un Nazi.  Non, ce n'est pas truqué -- Il l'a fait faire pour le fun.

Le con.

Bien !

On est le 2 janvier !

Déjà !

Je vais m'occuper de mon nouveau calendrier magique.

Y a-t-il des dates qu'il faudra que je note ?

Sinon, je reprends l'aventure...voyons, voyons...

Ah oui.

Pour passer les longues soirése d'hiver, Iowaboy et moi avons l'habitude de jouer à un jeu le soir.

Un hiver, c'était le Scrabble, un autre, le cribbage.

L'année dernière, on a joué aux dominos.

Cet hiver, nous avons appris à jouer au gin.

C'est du fun !

Vous y jouez ?

Suis sortie de bon matin à la recherche d'un manteau soldé. Suis arrivée à 9 h 30 au magasin qui n'allait pas ouvrir ses portes avant 10 h. Abandonné alors la stratégie. Suis allée au hypermarché qui stocke des trucs exotiques. Ai acheté des poireaux, une aubergine, un crottin (un vrai !), des moules qui venaient d'arriver du Canada - elles avaient encore la valise sous le bras, je vous le jure), et un tas d'autres choses qui ne se vendent pas dans le bled près de cheu moé. Des escargots ! En boîte. Bah oui, ce sont des fêtards !

Ai passé l'après-midi à travailler mon installation du plancher au sous-sol. Il me reste encore du boulot, mais je suis fatiguée. Terminerai demain. Promis.

Allez, bon, aux dernières nouvelles, Iowa State était en train de perdre leur dernier match de football américain de l'année. Iowaboy était tellement déçu qu'il est sorti pour aller travailler au lieu de continuer à regarder le match.

Mince alors !

Mais bon,comme disait un de mes anciens étudiants : Le soleil ne brille pas tous les jours sur les fesses du même vieux clébard.

Il avait raison.

Vendredi, il a fait bien gris.

Quand je suis en vacances, je peux accompagner Iowaboy au marché des cochons. Alors, on a fait deux aller-retour. J'ai salué les moutons qui y vivent. Il paraît qu'il faut transporter les moutons jusqu'au Colorado maintenant ! Le seul marché d'Iowa a fermé. Houla !

Plus tard, nous sommes allés acheter du vinyl à installer au plancher du sous-sol. Ceux qui me lisent depuis au moins trois ans savent que c'est mon troisième projet en trois ans. Il y a deux ans, j'ai installé le plancher de la salle de bains d'Iowaboy, et l'année dernière, j'ai installé celui de ma salle de musique.

Dans l'après-midi, j'ai pu terminer la moitié du projet actuel (optimiste, je suis, c'est sans doute seulement un tiers car il va falloir beaucoup couper pour correctement installer les carreaux tout près du mur).

Demain, nous irons voir ma mère. Bonjour les huit heures de voiture !

Mais ça aussi, c'est une aventure !  Suivez la ligne bleue !

Non, hélas, je n'ai pas eu un voyage à Tahiti dans mon petit soulier, alors, je me suis consolée d'un retour aux bois, là où on était dimanche.

Cette fois-ci, j'étais seule, armée d'un grand sécateur (très grand, mes amis), et des sacs de poubelle.

Pourquoi ?

Alors, le grand sécateur (très grand, mes amis) était pour me faire un passage parmi les rosiers sauvages - j'allais dire des ronces, mais les ronces sont sympas en comparaison - et les robiniers épineux (thorny locusts) qui porte des épines menaçantes - vous avez vu des canifs moins sérieux dans les films de Jean Reno, mes amis.

Les sacs de poubelle, c'était pour faire une pénitence.

Comment ça, une pénitence ?

J'explique...

Pendant très longtemps, les gens qui ont habité ici (avant nous, même) jetaient leurs ordures dans le ravin profond qui passe par ces bois. Oui, nous l'avons fait aussi, au début, sans trop y penser, pensant qu'on pouvait ensuite enterrer les déchets.

Ah, ben, non.

Alors, moi, j'ai passé la journée à nettoyer ce qui n'a pas cédé aux éléments.

Je vous assure, j'ai ramassé des boîtes de conserves qui ont dû nourrir Abraham Lincoln !  Non, le chef Géronimo !  Non, les Pierrafeux ! 

Du vieux, quoi !

Alors, bon, c'était du travail, marcher dans ce ravin, monter et descendre (parfois sur mes fesses !) les pentes tout en combattant les branches, les épines, les ronces.

Je me disais qu'à la fin de la journée, en partant, je serais sans doute tatouée à travers la joue par un arbre vengeur.

Eh ben, non.

Tout va bien.

Malheureusement, je n'osais pas mettre mon nouveau bonnet - celui que j'ai eu dans mon petit soulier au lieu d'un voyage à Tahiti...

Non, je ne l'ai pas mis parce que je ne voulais pas qu'un chasseur égaré me prenne pour un lynx aux lunettes !

Ça, cela aurait été trop d'aventure, mes amis.