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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 00:05
La prof leur a proposé : Si j'avais un milliard de dollars... Elles ont complété la phrase :

Si j'avais un milliard de dollars, j'achèterais une nouvelle voiture.

Et puis, elle leur a proposé : Si j'avais une nouvelle voiture... Et elles ont continué.

Voici ce que cela a produit :

Si j'avais un milliard de dollars, j'achèterais une nouvelle voiture.
Si j'achetais une nouvelle voiture, je serais très heureuse.
Si j'étais très heureuse, je ne m'inquiéterais pas.
Si je ne m'inquiétais pas, je quitterais l'école.
Si je quittais l'école, j'irais à Hollywood.
Si j'allais à Hollywood, je deviendrais star.
Si je devenais star, j'aurais un milliard de dollars.

Elles sont pragmatiques, les petites Américaines, n'est-ce pas ?

Vroum !

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 00:17
John Updike n'est plus.

C'est lui qui m'apprenait la ville de New York lorsque j'étais encore trop jeune et encore trop loin pour la comprendre. C'était une culture étrangère pour une fille du Mid-West.

Plus tard, j'enseignais sa nouvelle "A&P" aux élèves de troisième. Oui, son protagoniste était un ado, comme eux, mais l'histoire n'était pas pour les jeunes. C'était une histoire pour les hommes abordant la quarantaine, nostalgiques pour l'été et l'innocence et les charmes des seins des filles, alléchants et frais comme des boules de glace. Tout cela, c'était du temps perdu pour les troisièmes. Et pour tant de leurs aînés aussi.

Mais bon, John Updike, toi qui pars trop tôt, encore un piégé par la clop' et sa prime, le cancer aux poumons, pour te souhaiter une belle balade dans l'au-delà, je traduis pour des amis francophones un de tes poèmes, publié en 2000 dans la revue Poetry.

Tout en disant au revoir aux enfants très jeunes
par John Updike (et traduit par Iowagirl)

Ce ne seront pas les mêmes la prochaine fois.  Ce qu'ils disent,

si mignon, juste à peine déjanté, sera corrigé.
Leurs yeux seront plus sceptiques, branchés
encore plus sûrement sur le bourdonnement
de la télé, de l'alphabet, du jargon de la rue,
la culture polluant le bleu pur de leur regard.
Ça te permet enfin de voir la valeur de
ces tantes ringardes et des voisins (leur odeur
de sueur estivale et des cigarettes, leurs visages
comme des morceaux de ciel entre les feuilles ombreuses)
qui te connaissaient depuis le début, quand tu étais zéro,
qui te gazouillaient leurs petits riens même avant que tu saches t'en ennuyer
or que tu connaisses un nom, même pas le tien, ou comment
ce monde tout courageux de bonjours devient complètement au revoir.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 03:29
Amie Berthoise m'a envoyé une série adorable des photos d'Obama avec des enfants (et puis une avec Vous-Savez-Qui où l'enfant hurlait de terreur...il ne croyait pas si bien faire, le bambin), et cela m'a rappellé que je voulais que vous voyiez celle-ci prise par Doug Mills et qui figurait à la une du New York Times du 20 janvier 2009. Le regard de l'enfant est sans pareil.  Merci beaucoup, Berthoise ! Et merci au New York Times !  Si vous voulez voir les autres photos, envoyez-moi un mail, je serai heureuse de vous les forwarder.
Photo  par Doug Mills, copyright New York Times, 20 janvier 2009


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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 00:05
J'ai suivi de près le feuilleton de New York auquel jouait Caroline Kennedy. Puisque madame Clinton a dû laisser son siège de sénatrice de New York, le governeur de l'État avait le droit de nommer un/e remplaçant/e. Tout d'un coup, on annonce que cela devrait être accordé à  la fille du Président assassiné il y a quarante ans.

Mais pourquoi ?

Bonne question.

Parce que c'était une Kennedy ?

Oui, je pense bien que c'était sa seule (vraie) qualification.

Bon, il y a deux jours, on entend que madame Schlossberg (qui s'appelait de nouveau Kennedy pour l'occasion) y renonce pour des « raisons personnelles ».

Des raisons qui voulaient qu'elle n'ait pas payé les impôts correctement, qu'elle avait une employée illégale, et j'oublie quoi encore.

En tout cas, je suis contente que ce ne soit pas elle. Ni Andrew Cuomo, le fils de Mario Cuomo (l'ancien gouverneur du New York) !

À bas le népotisme ! Vive la méritocratie ! À bas les dynasties !
(ne riez pas, on verra frérot Jeb Bush au scrutin un jour, vous pouvez miser dessus, hélas)

Entretemps, bienvenue à la nouvelle sénatrice de New York, Kirsten Gillibrand.
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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 23:24
...mais je trouve que cette pub que j'ai eue dans ma BAL est absolument trop cruelle !!!


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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 02:13
Mon lit se trouve au milieu de mon living !!!

Qu'est-ce qui se passe ???
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 13:05
C'est l'ami Walrus qui a trouvé !

Hier, il a fait si beau que j'ai lavé la voiture, à la lave-voiture automatique.


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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 00:10

BONNE SOIRÉE !
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 21:51
...devinez un peu ce que j'ai fait !



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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 23:58
J'aurais voulu écrire "Madame President" mais je me contente du fait que Hillary Clinton est, à partir d'aujourd'hui (mercredi, le 21 janvier) le nouveau Secrétaire d'État des États-Unis.

Et la preuve que tous les trouducs n'ont pas quitté Washington, DC, hier : deux sénateurs, Vitter de la Louisiane et DeMint de la Caroline du Sud, ont voté contre elle.

Or, Vitter est un homme tellement respectable que personne ne savait qu'il visitait régulièrement les prostituées de Washington, D.C. avant que la police n'ait trouvé son nom sur un effectif de clients. (bon, c'est pas grave, peut-être, mais que de tels gens ne se mettent pas dans une position d'autorité morale pour donner des leçons aux autres, hein ?)

Et DeMint a dû s'excuser publiquement après avoir prétendu qu'on devrait empêcher que les gays deviennent des professeurs. Ce n'était pas tout. Il a dit aussi que les femmes célibataires qui avaient des enfants ne devraient pas avoir le droit d'enseigner dans les écoles non plus. Joli, non ?

Peut-on dire « bande de cons » en français pour un groupe qui n'a que deux membres ?
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